Beurrier prêté par un usager des Archives municipales dans le cadre de l'exposition Savourez !

 

Cloche à beurre en laiton, 19ème siècle. Besoin de beurre froid : versez de l’eau froide… besoin de ramollir le beurre : mettez de l’eau chaude ! Fonctionnant sur le même principe que le beurrier breton en grès, ce modèle viendrait de Gand, plus précisément de Mont St Amand un quartier gantois. Il appartenait à JJ Kickx, recteur de l'Université de Gand et docteur en botanique.

 

 

              Siphon d'eau de seltz, société Henri Delplanque Tourcoing

 
Siphon pour eau de Seltz et limonade Henri Delplanque
Objet prêté par un particulier à l'occasion de l'exposition Savourez !
 

L’eau de Seltz a été découverte vers 1525 dans le duché de Nassau, près de Francfort. La particularité de cette source d’eau c’est le gaz carbonique rendant l’eau pétillante. Elle était utilisée pour ses effets digestifs et diurétiques.

Rapidement on a voulu créer artificiellement de l’eau gazéifiée mais le procédé était compliqué et cher. L’eau gazéifiée est d’ailleurs restée longtemps un produit médical, vendu seulement en pharmacie ou par des professionnels de santé.

Au 19ème siècle, des fabricants proposent une poudre gazogène qui permit de créer une eau gazeuse artificielle. Suite à un procès perdu par les pharmaciens en 1845, l’utilisation domestique de la poudre gazogène est autorisée et c’est le développement des siphons en verre dans lequel on mettait de l’eau, de la poudre (mélange de 8 grammes de carbonate de soude et de 8 grammes d’acide muriatique dans un litre d'eau) et on agitait.

En 1955, cette pratique fut  interdite car le mauvais dosage de la poudre pouvait entraîner l’explosion de la bouteille et blesser les personnes autour.

De nos jours, on voit le retour d’une fabrication ménagère de l'eau gazeuse par l'emploi d'appareils permettant l'injection de gaz grâce de cylindres rechargeables de CO2.

 

Plats de service de l'hôtel Cornet
Archives municipales de Tourcoing, 212Z.

C’est au 43 rue de Tournai qu’Anthony Cornet et son épouse Léonie Lesur ouvrent une pâtisserie confiserie en 1883. A partir de 1888, ils décident de se diversifier et de proposer des plats salés à leur clientèle. Le succès est au rendez-vous et ils aménagent des salons de réceptions derrière la pâtisserie, proposent gibier, poissons et huitres fraiches chaque jour

En 1906, ils occupent un stand important à l’exposition internationale des industries textiles.

Peu à peu, ils choisissent de privilégier leur activité de traiteur et c’est à eux que l’on fait appel lors des réceptions officielles ou des banquets importants.

Au sortir de la 1ère guerre mondiale Anthony Cornet-Lesur décide de vendre la pâtisserie à Hector Ovaert et achète des locaux, square de l’Hôtel de ville afin de se consacrer exclusivement à son activité de traiteur. Les salons de réception de l’hôtel Cornet vont accueillir nombre de banquets et manifestations tourquennoises. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’hôtel Cornet ne proposait pas de chambres.